L’Éco-score textile français : septembre 2025 - mises à jour clés et ce que les marques de mode doivent savoir

Loi adoptée, entrée en vigueur le 1er octobre 2025

L’Éco-score français fait partie de la loi Climat et Résilience de 2021. Également connu sous le nom « affichage environnemental », il a désormais été officiellement renommé « Coût environnemental ».

Le 4 septembre, Ecobalyse, le calculateur officiel du coût environnemental en France, a annoncé lors d’un webinaire que le ministère de la Transition écologique avait approuvé les textes définitifs relatifs à l’affichage environnemental textile. Leur entrée en vigueur est fixée au 1er octobre 2025.

Extrait de la présentation du webinaire du 4 septembre.

Si votre entreprise d’habillement, qu’elle soit française ou étrangère, opère sur le marché français, c’est un moment clé pour commencer à préparer la mise en œuvre et l’alignement avec les nouvelles exigences.

Plongeons dans tous les détails ou regardez ce crash course de 15 minutes :

Qu’est-ce que l’Éco-score français ?

Le Coût environnemental fait partie du dispositif d’affichage environnemental pour les textiles en France, introduit par la loi AGEC et formalisé par la loi Climat et Résilience de 2021. Il s’agit d’une méthodologie développée dans le cadre du programme d’affichage environnemental du gouvernement français, coordonné avec l’ADEME (Agence de la transition écologique), afin d’attribuer un score unique (en points environnementaux) aux impacts des produits textiles en France.

Cette méthodologie d’évaluation et de communication des impacts environnementaux des produits textiles repose sur l’analyse du cycle de vie (ACV) et prend en compte 16 indicateurs environnementaux. Chaque indicateur est normalisé et pondéré selon la méthodologie officielle.

Les résultats pondérés sont additionnés, et des paramètres supplémentaires tels que la durabilité et le relargage de microfibres sont intégrés pour produire le score final en points environnementaux, affiché sur une étiquette textile destinée aux consommateurs. Plus le score est élevé, plus l’impact environnemental du produit est important.

Frise chronologique

Le décret final, relatif aux méthodes de calcul et de communication du coût environnemental des produits textiles, a été publié le 6 septembre 2025 – vous pouvez le consulter ici. Elles entreront en vigueur le 1er octobre 2025. Les dernières modifications des textes sont principalement éditoriales et structurelles.

• 1er octobre 2025 : Entrée en vigueur de l’Eqqcoscore. Seules les marques pourront volontairement calculer et soumettre leurs Éco-scores produits sur le portail public. Si un autre score environnemental est communiqué (par exemple l’empreinte carbone sur la boutique en ligne), la marque devra également afficher le label Coût environnemental textile.
• À partir d’octobre 2026 : Si la marque n’a pas encore publié de score, toute tierce partie, par exemple des distributeurs ou des ONG, pourra publier le Coût environnemental au nom des marques – sans accord préalable de la marque.

Voici un calendrier à garder en tête :

Qui doit se conformer au Coût environnemental textile ?

Les exigences d’étiquetage environnemental s’appliquent à tous les producteurs, importateurs et distributeurs qui mettent des produits textiles sur le marché français, quelle que soit leur origine. Cela signifie également que les entreprises non françaises sont concernées si elles commercialisent des produits en France. Le décret ne mentionne pas explicitement d’exemptions pour les petites marques de mode ni de seuils spécifiques liés à la taille de l’entreprise.

L’affichage environnemental textile : Quelles catégories de vêtements sont incluses ?

Le Coût environnemental s’applique uniquement aux « produits textiles d’habillement » – articles confectionnés principalement à partir de fibres textiles, qu’elles soient naturelles ou synthétiques, y compris les garnitures et pièces intégrées.

Les produits composés de plus de 20 % de matériaux non textiles en masse sont exclus. Les chaussures et accessoires sont également exclus, même lorsqu’ils contiennent des composants textiles.

Les catégories de produits concernées sont les suivantes :

1° Boxer / Slip ;

2° Culotte ;

3° Chaussettes ;

4° Chemise ;

5° Jean ;

6° Jupe / Robe ;

7° Maillot de bain ;

8° Manteau / Veste ;

9° Pantalon / Short ;

10° Pull ;

11° T-shirt / Polo.

Les produits textiles suivants sont actuellement exclus :

• Produits de seconde main.
• Produits dont plus de 20 % de la masse est composée de matériaux autres que des fibres textiles.
• Produits dont plus de 20 % de la masse est composée de matériaux dont la modélisation de la contribution au calcul du coût environnemental n’apparaît pas dans la notice méthodologique (c’est-à-dire non présents dans la liste des matériaux Ecobalyse).
• Produits intégrant des composants électroniques.
• Produits et accessoires en cuir (par ex. ceintures, chouchous, étuis, pochettes, sacs, tote bags).
• Équipements de protection individuelle, sauf s’ils peuvent être achetés directement par les consommateurs finaux.

 Ecobalyse et méthodologie de l’Ecoscore

Ecobalyse est l’outil officiel développé par le gouvernement français pour calculer et communiquer l’impact environnemental des produits textiles. Son objectif est d’évaluer le « coût environnemental » des textiles, en rendant compte d’impacts tels que la consommation d’eau, les émissions de gaz à effet de serre, les atteintes à la biodiversité et la pollution par microfibres, à travers l’analyse du cycle de vie (ACV).

Comment ça marche

L’outil permet aux utilisateurs de renseigner des attributs de base du produit, tels que la composition des matériaux, le poids, le lieu de fabrication et les procédés de transformation. Cela génère un score d’impact environnemental agrégé, appelé « coût environnemental », exprimé en points numériques.

Ecobalyse a été conçu à l’origine avec trois niveaux d’évaluation :

• Niveau 1 : Méthodologie simplifiée basée sur l’ACV utilisant des données moyennes globales.
• Niveau 2 : Intégration de données fournies par les marques via leurs systèmes internes ou des questionnaires.
• Niveau 3 : ACV complète, spécifique au produit, utilisant des données primaires issues de la chaîne d’approvisionnement.

Actuellement, seul le niveau 1, la méthodologie simplifiée basée sur l’ACV et utilisant des données moyennes globales, est requis pour le calcul du coût environnemental textile. Les niveaux 2 et 3 sont toujours en développement au sein d’Ecobalyse, et il reste incertain s’ils seront mis en œuvre à l’avenir.

Pour l’instant, Ecobalyse n’est disponible qu’en français. Cependant, Carbonfact a développé un calculateur gratuit de l’affichage environnemental textile ainsi qu’un outil de benchmark, avec une interface en anglais, reconnu par Ecobalyse.

Comment calculer le Coût environnemental ?

Le Coût environnemental doit être calculé et affiché pour chaque référence de vente, ce qui correspond à une déclinaison couleur unique d’un produit (référence couleur). Cela signifie que chaque couleur d’un produit doit avoir son propre score. Le score doit être basé sur une taille représentative unique, définie par le tableau officiel des tailles pour chaque segment de marché (par ex. homme, femme, enfant).

Les marques ne peuvent pas publier de scores différents selon les tailles – la taille représentative sert de référence pour l’ensemble de la gamme de tailles de cette déclinaison couleur.

Toute personne calculant le Coût environnemental d’un produit doit rendre l’information publiquement accessible. Le décret exige que les consommateurs puissent y accéder directement au point d’achat – que ce soit sur la fiche produit en ligne ou sur une étiquette en point de vente.

Étape 1 : Analyse du cycle de vie (ACV)
Ecobalyse modélise l’ensemble du cycle de vie des vêtements : depuis les matières premières, en passant par les étapes de transformation (filature, formation textile, coloration et finitions, assemblage), jusqu’au transport et à la distribution, l’utilisation et la fin de vie.

Étape 2 : Calcul des 16 indicateurs d’impact PEF
L’outil calcule les 16 catégories d’impact de l’Empreinte environnementale des produits (PEF). Les changements de pondération spécifiques à la méthodologie de l’Éco-score incluent : l’écotoxicité en eau douce est pondérée double, tandis que les deux indicateurs de toxicité humaine reçoivent une pondération nulle.

Étape 3 : Normalisations et pondérations
Pour obtenir un score unique de Coût environnemental, Ecobalyse procède en deux étapes:

• Normalisation : chaque impact (climat, eau, toxicité, etc.) est converti en « points d’impact » comparables. Ecobalyse utilise les mêmes facteurs de normalisation que la méthode PEF européenne.
• Pondération : chaque impact se voit attribuer une importance relative. Ici, Ecobalyse diffère légèrement du PEF (le climat et l’écotoxicité ont un poids plus élevé, voir le graphique).

Étape 4 : Pénalités additionnelles spécifiques à la mode
Au-delà des métriques PEF, Ecobalyse ajoute deux catégories de points fixes afin de prendre en compte des enjeux clés de l’habillement :

• Export hors UE : pénalise les vêtements usagés collectés en France qui sont exportés à l’étranger, au lieu d’être réemployés ou recyclés localement.

• Relargage de microplastiques : attribue des points en fonction de la part de fibres microplastiques que chaque matériau libère lors du lavage.

Coût environnemental textile: Coefficient de durabilité

Dans l’analyse du cycle de vie, Ecobalyse ajuste la phase d’utilisation de chaque produit avec un coefficient de durabilité compris entre 0,67 (faible durabilité) et 1,45 (haute durabilité). Ce coefficient dépend de deux principaux paramètres :

• Largeur de gamme (50 %)
  Nombre de références produits (SKU) que la marque vend dans une même catégorie (par ex. T-shirts femme). Une large gamme signale un renouvellement rapide des tendances, typique de la fast fashion, et réduit le score de durabilité. Si la marque ne fournit pas ces données, Ecobalyse applique une valeur par défaut de 100 000 références ( hypothèse conservatrice).
• Incitation à la réparation (50 %)
  Basée sur le ratio entre le coût moyen de réparation et le prix de vente de référence de la marque (prix de détail du produit), ainsi que sur l’existence ou non d’un service de réparation reconnu. En l’absence d’informations sur les prix ou la réparation, Ecobalyse suppose qu’aucun service de réparation n’est disponible et applique des valeurs par défaut conservatrices.

Le coefficient obtenu augmente ou réduit le nombre supposé de fois ou sera porté le vêtement :

• Coefficient élevé → le produit dure plus longtemps, les impacts sont répartis sur davantage d’utilisations → coût par usage plus faible.

• Coefficient faible → le produit dure moins longtemps, les impacts sont concentrés sur moins d’utilisations → coût par usage plus élevé.

Quelles données sont nécessaires pour calculer le Coût environnemental ?

Pour générer un Éco-score conforme, les marques (ou tiers) doivent fournir les données produit via l’outil Ecobalyse ou son API.

Paramètres obligatoires

Les paramètres obligatoires d’Ecobalyse sont les données minimales nécessaires pour générer un score de Coût environnemental, garantissant que chaque produit puisse être noté de manière cohérente, indépendamment de la disponibilité des données de la marque :

• Catégorie de produit
• Masse du produit fini
• Nature et pourcentage des matières premières
• Localisation géographique de la formation textile (tissage/tricotage)
• Localisation géographique de l’ennoblissement (finissage)
• Localisation géographique de la confection (assemblage)
  
  

Remarque : bien qu’il soit techniquement obligatoire de renseigner tous ces points, si les lieux de fabrication sont manquants, Ecobalyse appliquera par défaut l’Inde comme valeur conservatrice. Toutefois, l’Éco-score n’est conforme que si la marque fournit des données primaires pour les 6 paramètres obligatoires.

Paramètres optionnels

Non requis, mais fortement recommandés. Si laissés vides, Ecobalyse applique des valeurs conservatrices : pays de production par défaut = Inde, gamme produit = 100 000 références, transport = 100 % aérien, et critères liés à la durabilité réglés sur « ultra fast fashion ». Fournir des valeurs réelles permet de réduire le score.

• Statut : reconditionné vs. neuf
• Largeur de gamme : nombre de produits proposés par catégorie de produit 
• Prix de référence
• Taille de l’entreprise & offre de service de réparation
• Origine géographique de l’approvisionnement en matières premières
• Origine géographique de la filature
• Type et % de surface imprimée (finissage)
• Application d’un processus de lavage
• Part du transport aérien
• Liste des accessoires
  
  

À noter : si vous disposez de données réelles pour un paramètre (par ex. votre % réel de fret aérien ou le taux effectif de recours au service de réparation), vous devez les intégrer dans le calcul et ne pas utiliser les valeurs par défaut.

Paramètres fixes (prédéfinis par type de produit ; non modifiables)

• Type de filature
• Titrage du fil
• Procédé de tissage/tricotage
• Lien masse / catégorie
• Type de teinture (finissage)
• Complexité de fabrication
• Taux de perte en confection
• Taux de stock dormant

Ces paramètres sont figés à des valeurs moyennes sectorielles car les données spécifiques aux marques sont difficiles à vérifier, leur impact sur le score est limité, et leur standardisation assure la cohérence des résultats entre tous les produits

Carbonfact prend en charge l’Éco-score français en s’intégrant directement à l’API Ecobalyse.

Voici une explication simplifiée de la façon dont le score est calculé :

1. Les données spécifiques au produit sont extraites de vos fichiers produits.

2. Ces données sont associées à la taxonomie de Carbonfact pour assurer la cohérence.

3. Nous convertissons les données mappées afin qu’elles correspondent aux exigences de la taxonomie Ecobalyse.

4. Les paramètres requis sont envoyés à l’API Ecobalyse, qui renvoie l’Éco-score officiel.

5. L’Éco-score est affiché directement sur la page de chaque produit au sein de la plateforme.

En savoir plus

Pourquoi les marques de mode devraient-elles calculer l’Éco-score “volontaire” ?

Un an après l’entrée en vigueur, toute personne  qui n’est pas le fabricant ou de l’importateur pourra calculer et communiquer le Coût environnemental sans accord de la marque. La « personne physique ou morale » peut être une ONG, un distributeur, une plateforme de comparaison, une association professionnelle, un journaliste ou même un consultant indépendant, dès lors qu’elle a accès aux paramètres obligatoires.

En vertu de la loi AGEC, les marques doivent déjà divulguer le pays d’origine de certaines étapes de fabrication, et la composition en fibres est déjà imposée par la réglementation européenne sur l’étiquetage textile. En pratique, cela signifie que des tiers pourraient obtenir une grande partie des données obligatoires nécessaires pour calculer le Coût environnemental, rendant ce scénario très probable.

Cela pourrait se traduire par :

• Une grande plateforme e-commerce intégrant les Éco-scores dans ses fiches produits, en calculant automatiquement ceux des marques qui ne publient pas les leurs.
• Fashion Revolution publiant son rapport annuel Fashion Impact Report et complétant les scores manquants des marques à l’aide de données produits accessibles publiquement.
• Un journaliste enquêtant sur la transparence des labels et calculant de manière indépendante les Éco-scores des marques qui n’ont pas encore procédé au calcul.
  
  

Cependant, en cas de données manquantes, les tiers devront s’appuyer sur les paramètres par défaut d’Ecobalyse, qui sont conservateurs et aboutissent à un Coût environnemental textile plus élevé (donc moins favorable). Cela s’explique par le fait que les tiers n’ont pas accès aux données optionnelles et détaillées des produits, comme les modes de transport ou les procédés de production, que seules les marques peuvent fournir.

Remarque : plusieurs scores tiers pour un même produit peuvent coexister sur le portail.

Bien que cela ne soit pas une obligation légale, ce dispositif crée une forte incitation pour les marques à calculer leurs propres scores, car :

• Les scores calculés par des tiers aboutissent généralement à un Coût environnemental plus élevé, donc moins favorable.
• Les scores calculés par les marques remplacent automatiquement ceux des tiers, avec un délai maximum d’un mois.

Quand le calcul du Coût environnemental devient-il obligatoire ?

Si votre site français affiche déjà un score environnemental unique (par exemple, une empreinte carbone sur les pages produits), vous êtes tenu d’afficher également le label officiel du Coût environnemental. En d’autres termes, l’affichage de l’Éco-score devient obligatoire dès lors qu’un autre score isolé est présenté.

D’affichage environnemental: Quel est le processus de publication de l’Éco-score ?

​​Le portail en ligne pour la soumission des données sera officiellement lancé le 15 septembre 2025. Les scores téléchargés avant cette date ne seront pas conservés. Le portail permettra des soumissions via import CSV, API ou saisie manuelle, et inclura des options de délégation pour des représentants tiers (par ex. cabinets de conseil ou experts ACV). Des améliorations seront déployées progressivement.

4 étapes :

1. Calculer le score : la marque peut exécuter la méthodologie officielle sur le support de son choix – son propre logiciel, le code open source d’Ecobalyse ou le calculateur public. La seule obligation est de respecter les règles de calcul.
   
   
2. Publier immédiatement après le calcul : la tierce partie doit soummettre les données sur le portail gouvernemental désigné par les ministères de l’Environnement et de l’Économie.
   
   
3. Quatre champs d’information obligatoires doivent être déclarés sur le portail :
   
   1. le Coût environnemental textile eco en points d’impact ;
      
      
   2. la liste des paramètres et toutes les données spécifiques utilisées ;
      
      
   3. l’identifiant de référence produit et sa date de mise sur le marché ;
      
      
   4. la date du calcul, le statut légal du calculateur et la version de la méthodologie appliquée.
      

4. Afficher le score : une fois les données déposées sur le portail, la marque ou la tierce partie peut afficher le score partout : pages e-commerce, fiches produits, étiquettes en magasin, applications, catalogues imprimés, réseaux sociaux, etc. Le visuel doit respecter les règles du label standardisé.

Comment afficher le Coût environnemental sur vos étiquettes ou en ligne ?

L’affichage du score doit inclure :

• En-tête obligatoire : toujours inclure les mots « Coût environnemental » (dans la langue locale).
• Pictogramme des points d’impact : une icône simple accompagnant le total des « points d’impact » calculés pour le produit.
• Normalisation pour 100 g : sous (ou à côté) du total des points, afficher le même nombre recalculé pour 100 g de masse du produit.
• Affichage numérique : chaque fois que le Coût environnemental est présenté sur un site web ou une application, un lien vers l’ensemble des données sur le portail officiel doit être inclus.

Graphiques : il est interdit de modifier le design officiel – seule une mise à l’échelle proportionnelle (agrandissement ou réduction) est autorisée.

Exigences minimales de taille :

• Sur une étiquette en rayon ou une fiche produit, le Coût environnemental doit être au moins aussi grand que le prix affiché.
• Sur un emballage physique ou une étiquette, il doit rester clairement lisible.
• Dans tous les supports (imprimés ou numériques), sa taille doit être au moins équivalente à celle de tout autre score ou label environnemental affiché pour le même produit.

Éco-score Textile : Mises à jour et révisions

Le cadre de l’Éco-score permet des mises à jour afin de garantir l’exactitude et de refléter l’amélioration des données :

• Mises à jour trimestrielles : Les marques peuvent actualiser leur score tous les trois mois avec des données plus précises ou des corrections.
• Révisions obligatoires : Si la méthodologie ou le décret est modifié, les marques doivent réviser leur score dans un délai de 12 mois afin de rester conformes.

Cette approche structurée garantit que l’Éco-score reflète, au fil du temps, les informations les plus exactes et les plus récentes.

Méthodologie : Éco-score français vs PEFCR

L’Éco-score textile français est une méthode simplifiée basée sur l’ACV, conçue pour des applications orientées vers le consommateur. Elle introduit de nouveaux paramètres tels que la durabilité émotionnelle et l’exportation des déchets textiles hors de l’UE.

Le PEFCR, en revanche, est un cadre plus détaillé. Il s’appuie sur la base de données EF 3.1 et applique la méthode d’évaluation d’impact standardisée EF 3.1. De nombreux principes de modélisation utilisés dans le PEFCR servent également de fondement à certaines parties du cadre français.

Ce tableau résume quelques différences clés entre les deux méthodes. Il n’est pas exhaustif – n’hésitez pas à proposer des ajouts si vous identifiez d’autres divergences pertinentes !

D’affichage environnemental: Comment Carbonfact peut accompagner votre marque ?

Calcul automatisé de l’Éco-score pour tous vos produits : Carbonfact importe toutes vos données et génère les Éco-scores pour l’ensemble des produits concernés, sans travail manuel additionnel pour la marque

Comparaison avec les produits de référence du secteur : la plateforme Carbonfact vous permet de voir comment vos produits se positionnent par rapport aux moyennes de l’industrie, afin de décider s’il vaut mieux publier ou améliorer vos scores en amont.

Simulation et amélioration de votre Éco-score : utilisez l’outil d’éco-conception de Carbonfact pour simuler différents matériaux et procédés - afin de visualiser et d’optimiser vos scores avant leur publication.

Soumission directe des données au portail français : Carbonfact est intégré à Ecobalyse, ce qui vous permet de transmettre vos Éco-scores calculés directement au portail officiel français.